Journée mondiale de lutte contre le Sida,
plage et arrivée de Christian Mésenge

Aujourd'hui dimanche, pas de formation. Le 1er décembre, c'est également la Journée mondiale de lutte contre le VIH et le Sida, à Abidjan comme ailleurs dans le monde. Le Dr Samuel Andoh est venu me chercher à l'hôtel à 9 h 30 pour qu'on puisse assister à la manifestation organisée dans le quartier Marcory. Le tout dans un contexte plutôt festif, avec la présence de jeunes... et de moins jeunes.


De grandes tentes ont été installées pour y accueillir les manifestants, membres de nombreuses organisations sans but lucratifs, qui défilent dans l'ordre, avec fanfare, pour prendre place et écouter les discours du maire de Marcory, Aby Raoul, de l'ambassadeur des États-Unis en Côte d'Ivoire, Terence Patrick McCully, et de la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Dr Raymonde Goudou Coffie. Une activité de plus de deux heures en tout... je comprends l'utilité des tentes quand le Soleil frappe à midi!


La ministre n'a pas hésité à se mêler à la foule des jeunes à la fin
de son discours... et moi de même, afin de faire cette photo.

Le thème de cette 26e année est  «Objectif zéro : zéro nouvelle infection à VIH, zéro stigmatisation (ou, si vous préférez, discrimination) et zéro décès lié au sida». Elle a rappelé, dans son long discours en s'adressant à la fin directement aux jeunes présents que « 51% d'entre vous n’utilisez pas de préservatifs lors de rapports à risque »! Elle leur a conseillé à peu près en ces mots « Retardez l’âge de vos premiers rapports sexuels, utilisez le préservatif et restez fidèles à un partenaire si vous êtes engagé(e)s dans des relations amoureuses »

L'ambassadeur états-unien a été égal au pays qu'il représente en citant les chiffres liés à la coopération généreuse à coups de millions. Un peu plate comme discours. Heureusement qu'il a parlé avant la ministre, qui elle a parlé plus avec le cœur qu'avec la bourse. En fait, qu'est-il venu faire là le « yankee »! J'avoue cependant qu'il parlait dans un très bon français.


Aby Raoul, maire de Marcory, qui avait amorcé les discours avec plus de verve et d'humour que monsieur l'ambassadeur, a aussi accepté symboliquement, à la fin de la cérémonie, des dons en vivres et en non vivres à plusieurs associations de lutte et de protection de personnes vivant avec le VIH.


Puis Samuel a mis le cap en direction de Grand-Bassam, pour qu'on déjeune au bord de l'Océan Atlantique, tranquillement, pour attendre l'heure où nous irions chercher Christian Mésenge, directeur du département Santé de l'Université Senghor, à l'aéroport. Il vient rencontrer les dirigeants de l'Institut national de Santé publique et des futurs participants aux formations continues de 2014. Bernard, un ancien «senghorien» de la promotion 2007 s'est joint à nous pour l'accueillir puis aller manger une bouchée dans un maquis.

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