Samedi 11 juillet, un peu de travail, un peu de tourisme

Après un peu plus de cinq jours très occupé à donner l’atelier de marketing social, mais aussi quelques messages non répondus à cause de la connexion Internet très lente, j’ai un peu de rattrapage à faire dans des dossiers québécois. Un peu de suivi du tournage que j’ai réalisé avant de quitter Montréal, qui est maintenant en montage chez Jean-François Hamelin (Films Reverber), mais aussi avec un nouveau contact : une rencontre prévue déjà le 22 juillet pour un mandat fort intéressant, dont je reparlerai certainement sur Facebook si ça se concrétise. Aussi quelques mises à jour pour le Centre de pédiatrie sociale Main dans la main et le Festival de violon traditionnel de Sutton.

J’ai aussi préparé ma première journée de formation pour lundi. Comme Christian Mésenge, mon ex-directeur du département Santé de l’Université Senghor qui a été le premier à m’engager en 2005 pour enseigner le marketing social à Alexandrie, en Égypte, arrive aujourd’hui, j’ai voulu prendre de l’avance. Le sujet abordé cette semaine étant la nutrition, je m’inspirerai certainement de la formation donnée à Cotonou, au Bénin en 2012, sous la gouverne d’Hélène Delisle, du département de nutrition de l’Université de Montréal, qui a aussi donné des formations en Égypte. C’est Christian qui nous avait mis en contact l’un et l’autre, alors que nous ne nous connaissions pas malgré le fait que nous sommes presque voisins à Sutton!

En après-midi, j’ai donc pris la direction de la lagune à pied, plus précisément de l’endroit que je vois de ma chambre à l’hôtel. Après une vingtaine de minutes de marche, je découvre un petit marché local, sans touriste. Je déambule lentement alors que je suis abordé par un sculpteur, qui m’invite à visiter les ateliers, juste à côté de l’endroit où je me trouve. Je suis donc Simpliste, c’est son nom, dans un sentier aux alentours remplis de copeaux de bois, résultat du travail de tous les artisans.

Il m’explique que cet endroit est stratégique puisqu’il est situé juste à côté d’un parc où sont livrées des pièces de bois, dont certaines seront livrées en Europe, comme cet énorme morceau d’acajou, à côté duquel il a bien accepté de se faire photographier. D’autres pièces sont dégrossies et travaillées ici-même par les sculpteurs locaux. Je me trouve vraiment au cœur d’une équipe de travailleurs, chacun ayant sa spécialité, de la première taille jusqu’à la finition.

Il m’amène vers l’atelier d’un ami. Ils sont deux à travailler, l’un sur un masque lunaire, semblable à celui que j’ai déjà à la maison, l’autre à une longue statuette représentant un membre de la marine française, si j’ai bien compris. On m’explique qu’on copie ici des œuvres régionales, aussi exactes que les originales. À noter qu’il n’y a aucune pression pour que j’achète, ce qui est apprécié. Maintenant que je connais bien l’endroit, j’y reviendrai peut-être avec Christian, qui est un collectionneur de ces statuettes effilées, plus tard cette semaine. Pour ma part, ce sont vraiment les masques qui m’intéressent.

Je suis revenu tranquillement à l’hôtel, me faisant saluer régulièrement par les gens que je croise. On se sent bien dans ces conditions. En écrivant ces lignes, j’ai reçu un « texto » de Kévin qui est en route pour l’aéroport pour y chercher Christian. Comme il n’est pas dans le même hôtel que moi, ils arrêteront me voir en passant… À suivre. 

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