Après un peu
plus de cinq jours très occupé à donner l’atelier de marketing social, mais
aussi quelques messages non répondus à cause de la connexion Internet très
lente, j’ai un peu de rattrapage à faire dans des dossiers québécois. Un peu de
suivi du tournage que j’ai réalisé avant de quitter Montréal, qui est
maintenant en montage chez Jean-François Hamelin (Films Reverber), mais aussi
avec un nouveau contact : une rencontre prévue déjà le 22 juillet pour un
mandat fort intéressant, dont je reparlerai certainement sur Facebook si ça se
concrétise. Aussi quelques mises à jour pour le Centre de pédiatrie sociale Main dans la main et le Festival de
violon traditionnel de Sutton.
J’ai aussi
préparé ma première journée de formation pour lundi. Comme Christian Mésenge,
mon ex-directeur du département Santé de l’Université Senghor qui a été le
premier à m’engager en 2005 pour enseigner le marketing social à Alexandrie, en
Égypte, arrive aujourd’hui, j’ai voulu prendre de l’avance. Le sujet abordé
cette semaine étant la nutrition, je m’inspirerai certainement de la formation
donnée à Cotonou, au Bénin en 2012, sous la gouverne d’Hélène Delisle, du
département de nutrition de l’Université de Montréal, qui a aussi donné des
formations en Égypte. C’est Christian qui nous avait mis en contact l’un et
l’autre, alors que nous ne nous connaissions pas malgré le fait que nous sommes
presque voisins à Sutton!
En après-midi,
j’ai donc pris la direction de la lagune à pied, plus précisément de l’endroit
que je vois de ma chambre à l’hôtel. Après une vingtaine de minutes de marche,
je découvre un petit marché local, sans touriste. Je déambule lentement alors
que je suis abordé par un sculpteur, qui m’invite à visiter les ateliers, juste
à côté de l’endroit où je me trouve. Je suis donc Simpliste, c’est son nom,
dans un sentier aux alentours remplis de copeaux de bois, résultat du travail
de tous les artisans.
Il m’explique
que cet endroit est stratégique puisqu’il est situé juste à côté d’un parc où
sont livrées des pièces de bois, dont certaines seront livrées en Europe, comme
cet énorme morceau d’acajou, à côté duquel il a bien accepté de se faire
photographier. D’autres pièces sont dégrossies et travaillées ici-même par les
sculpteurs locaux. Je me trouve vraiment au cœur d’une équipe de travailleurs,
chacun ayant sa spécialité, de la première taille jusqu’à la finition.
Il m’amène vers
l’atelier d’un ami. Ils sont deux à travailler, l’un sur un masque lunaire,
semblable à celui que j’ai déjà à la maison, l’autre à une longue statuette
représentant un membre de la marine française, si j’ai bien compris. On
m’explique qu’on copie ici des œuvres régionales, aussi exactes que les
originales. À noter qu’il n’y a aucune pression pour que j’achète, ce qui est
apprécié. Maintenant que je connais bien l’endroit, j’y reviendrai peut-être
avec Christian, qui est un collectionneur de ces statuettes effilées, plus tard
cette semaine. Pour ma part, ce sont vraiment les masques qui m’intéressent.
Je suis revenu
tranquillement à l’hôtel, me faisant saluer régulièrement par les gens que je
croise. On se sent bien dans ces conditions. En écrivant ces lignes, j’ai reçu
un « texto » de Kévin qui est en route pour l’aéroport pour y
chercher Christian. Comme il n’est pas dans le même hôtel que moi, ils
arrêteront me voir en passant… À suivre.
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