Nouvelle formation à Abidjan, en collaboration avec l'Université Senghor, Alexandrie

Vue du quartier des affaires prise à partir de 
l'Hôtel Ivoire Sis, dans la commune de Cocody.

En juillet 2010, je devais donner une nouvelle formation en Publicités sociétales et humanitaires à Abidjan. Le thème devait porter sur la prévention du Sida auprès des communautés africaines. Cependant, la situation politique qui prévalait a obligé l'organisme gouvernemental ivoirien à la reporter à une nouvelle date : du 22 au 27 octobre 2012. 

Je me rends donc à l'Institut national de Santé publique de Côte d'Ivoire qui, en partenariat avec le département Santé de l'Université Senghor d'Alexandrie organise, et je cite, une formation de haut niveau, à l'intention des acteurs du système de santé impliqués dans l'élaboration des stratégies pour le changement de comportement.  

En attendant, j'ai dû me rendre aujourd'hui à l'ambassade de Côte d'Ivoire à Ottawa pour y quérir mon visa d'entrée. Démarche quant à moi extraordinaire, compte tenu que dans tous mes voyages précédents en Afrique subsaharienne, au Mali comme au Burkina Faso, et même à Abidjan, où j'ai déjà participé au Mondial de la publicité francophone en 1992, j'ai toujours «acheté» mon visa (cette fois, c'est 110 euros) en entrant dans le pays, à l'aéroport.

Données biométriques : 
mes empreintes digitales

Non seulement n'est-il pas possible d'obtenir le visa au consulat de Montréal, ni dans aucun autre au Canada, mais il a aussi fallu montrer patte blanche, à part le passeport en règle : ordre de mission, billet d'avion et chambre d'hôtel réservés, preuve de vaccination contre la fièvre jaune... j'ai même dû me soumettre à la numérisation de mes empreintes digitales pour les dix doigts!

Bon, je vous entends dire que c'est bien peu pour avoir le privilège de voyager ainsi... d'accord, je me plains le ventre plein. Je reprendrai donc le récit de cette nouvelle aventure quand je quitterai la Guadeloupe, en passant par Paris, pour me rendre à destination. À suivre!