Tard pour écrire ce soir, mais voilà une autre formation terminée. Vendredi, c'est déjà le départ, d'abord de l'hôtel, puis d'Abidjan en pleine nuit. Avec un retard en prime. L'avion quittera vers 2h du matin le samedi au lieu de 22h. De plus, ce ne sera pas évident de garder le contact avec les réseaux sociaux...
Revenons à la journée de jeudi. Après une présentation sur l'art de créer un bon slogan et de plusieurs messages africains, les trois équipes reviennent en atelier pour finaliser leur travail. Présentations prévues vers 17h, puisque la conférence que je devais donner à 16h a été reportée pour à mon prochain séjour en 2016. À cause de la fête prévue pour vendredi, c'était difficile en effet de mobiliser suffisamment de participants.
Le directeur de l'INSP, Dinard Kouassi, a tenu à assister aux présentations des trois équipes et il s'est montré ravi des résultats obtenus en si peu de temps. Il propose aux équipes de bonifier leur plan marketing respectif, suite à mes commentaires que j'enverrai d'ici quelques jours. L'objectif est de faire monter ces présentations, étape par étape, jusqu'à la Ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida, Dr Raymonde Goudou Coffie, que je n'ai pas eu le plaisir de rencontrer encore. Ce sera pour une prochaine fois!
Après ces présentations, ce sont déjà les adieux avec les participants, ainsi que l'invitation de devenir membre du groupe Publici-Terre Afrique, sur Facebook, fondé en 2007 par Adama Gorou, après une formation à Ouagadougou, réactivé cette semaine pour jouer un rôle d'échanges entre les quelques centaines de personnes qui ont participé à l'une ou l'autre des formations que j'ai donnée en Afrique depuis 2005.
Publici-Terre en Côte d'Ivoire
D'une bière deux coups... ou deux journées en un article!
Le rythme est si effréné que
je suis arrivé à l’hôtel bien fatigué mardi soir. Après avoir préparé le cours du lendemain,
j'ai manqué d’énergie pour écrire dans ce blogue. Je fais donc un effort ce soir
pour écrire ce petit mot qui porte sur deux jours, en sirotant une bonne bière bien méritée.
Présentateur de l'équipe 3, qui travaille sur la lutte à l'anémie. Photo : Christian Mésenge. |
Mardi, deuxième journée de la formation sur la
nutrition, on continue de travailler sur la stratégie marketing proprement
dite. Comme la semaine précédente à Krindjabo, je propose aux participants de
présenter cette étape dès la fin de la journée, pour recevoir les commentaires
et les critiques des médecins et des collègues. Le temps presse puisqu’il
risque de ne pas y avoir de cours vendredi, à cause de la fête musulmane, mais
on ne le saura que jeudi soir, comme je l’ai déjà expliqué lundi.
Appartement d'Évelyne, résolument moderne, mêlant sculptures traditionnelles et accessoires contemporains. Dommage que je n'aie pas photographié la bouffe proposée... |
En soirée, Christian, Kévin et moi sommes
invités à manger chez Evelyne. Je comprends alors qu’il y a une grande
proximité avec Kévin, puisqu’elle est la marraine de sa fille, Océane. Un
festin africain nous attend. Elle a également convié d’autres participants et
amis. Nous sommes donc sept personnes pour déguster ces plats traditionnels
ivoiriens : du poisson, du poulet fumé, du crabe, de l’alloco et de l’atiaqué,
naturellement, le tout arrosé d’un vin chilien. Evelyne nous en a vraiment mis
plein la vue… et j’ai oublié de photographier ces plats! Je me sens bête! Vous
comprenez pourquoi je me suis couché en arrivant, sans écrire?
Message de Dove sur l'estime de soi, adapté pour le marché africain. En Amérique, les femmes sont présentées avec soutien-gorge et petites culottes! |
Mercredi, troisième journée de formation. Je
commence avec mon PowerPoint préféré, qui porte sur le marketing de la
cause : comment associer une cause à une marque commerciale, avec tous les
dangers que ça suppose. À travers les campagnes de Benetton sur la lutte au
racisme ou au VIH, ainsi que celle de Dove sur l’estime de soi, je peux
présenter à la fois de la création et des stratégies médias. Un cours toujours
apprécié, surtout à cause de l’audace des campagnes d’Oliviero Toscani conçues
pour Benetton, peu ou pas connues sur le continent africain.
Un traiteur a été engagé pour la pause du matin et le repas du midi. On n'a donc pas à quitter l'INSP, tout est servi dans le local voisin. |
L’équipe du magazine Gbich, qui nous avait
accompagnés la semaine dernière, est maintenant de retour pour illustrer les
concepts des trois équipes participantes. Tout va bien. Ça roule à pleine
allure. On travaille ainsi jusqu’à 18h puis je rentre sagement à l’hôtel. Pas de
sortie ce soir. Préparation du cours de demain ainsi que de la conférence sur
le marketing de la cause, en partie une reprise de la présentation de ce matin,
que je donnerai à 16h, avec la collaboration de Mamadou Doumbia Junior et de
son entreprise Human Co, à la Mairie du Plateau, entre l’hôtel et l’Institut
national de Santé publique.
Lundi 13 juillet, le début d'une nouvelle formation
Je serai court ce soir. Je suis en effet
plutôt fatigué après cette longue journée : lever à 6h30, arrivée à
l’Institut nationale de Santé publique (INSP) à 8h15, début de cette nouvelle
formation qui porte cette fois sur la nutrition vers 9h. Deux présentations en
matinée, sans oublier la cérémonie d’ouverture officielle avec le directeur
Dinard Kouassi avant le repas, vers 14h.
À noter cette scène croquée par mon ami
Christian Mésenge ce midi. On a en effet apporté dans la salle où nous mangeons
une installation provisoire pour qu’on puisse se laver les mains avant le
repas. Le pavillon de l’INSP où nous nous trouvons n’a pas de lavabo! Ça fait
partie de la réalité de l’Afrique…
Reprise des travaux en atelier à 15h jusqu’à
18h. Trois équipes de 6 à 7 personnes, totalisant une vingtaine de
participants. Une équipe a choisi d’aborder le problème de l’allaitement
maternel qui même s’il est adopté par 97% des mères ivoiriennes, ne dure pas
suffisamment longtemps. Une deuxième équipe aborde le problème de malnutrition
chez les enfants et la dernière celui de l’anémie qui touche près de 50% des
femmes enceintes.
Cette journée axée sur la nutrition me
rappelle ma première intervention à l’Université Senghor, à Alexandrie en 2005.
Une équipe du Département Santé avait en effet développé un thème pour inciter
les jeunes mamans à allaiter leurs enfants. De retour à Montréal, j’avais
demandé à mon ami et directeur artistique Alain Roy de retoucher le visuel que
nous pourrions bien ressortir pour l’équipe qui traite de l’allaitement
maternel exclusif. À suivre.
Inscription à :
Articles (Atom)