Troisième journée de cours... même le samedi!
Et acquisition d'un téléphone africain!

Monsieur Cadenas, Plateau d'Abidjan
Samedi matin, les participants sont là, fidèles au poste. On a parlé ce matin de communications humanitaires, mais aussi de l'importance des réseaux sociaux pour les organismes sans but lucratif, particulièrement des blogues, gratuits et accessibles, qui permettent de bien informer les cibles visées. 

Pour démontrer la facilité de créer un blogue, on en a ouvert un! Le nom choisi est le même que celui donné à notre « village » de formation cette semaine : Leclerckro (le suffixe -kro se retrouve souvent dans des noms de village, comme Yamoussoukro, village natal du premier président de la République, Félix Houphouët-Boigny (1960-1995). Dans l'enthousiasme, plusieurs participants ont aussi créé leur propre blogue. Expérience à suivre lundi, alors qu'on pourrait décider d'ajouter du contenu et des liens entre ces blogues!

Il a été convenu de ne pas faire d'atelier en ce samedi après-midi. Le Dr Andoh, Samuel de son prénom, m'a alors accompagné au centre-ville pour que je m'africanise encore un peu plus : j'ai maintenant un téléphone portable avec deux puces, donc deux réseaux et deux numéros, pour pouvoir l'utiliser dans mes voyages sur ce continent. Il est en effet très dispendieux d'utiliser un téléphone nord-américain à l'extérieur de chez nous (roaming) alors que j'ai pu me procurer un appareil pour 70 $, comprenant les deux puces, sans abonnement. Samuel m'a donné une carte d'une valeur de 11 $, qui devrait me permettre de passer la semaine sans problème.

Cette petite incursion dans le monde des télécommunications m'a permis de voir à quel point les téléphones cellulaires sont accessibles et peu coûteux par rapport à ce qu'on paie chez nous. Ici, on est débité quand on appelle seulement, pas quand on reçoit un appel! Et les conditions sont très avantageuses, si je compare aux frais que j'ai payé lors de mon court séjour en Tunisie en utilisant quelques minutes de mon iPhone.

Samuel et moi sommes ensuite allés prendre une bière au 311, un maquis de Cocody, pas trop loin de l'hôtel. J'irai aussi mangé ce soir dans un autre maquis chic, à proximité d'ici.  J'attends aussi un retour d'appel d'Adam Gorou, ex-participant à une formation donnée au Burkina Faso il y a plus de cinq ans déjà!


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