Lundi 6 juillet, ouverture officielle de l'atelier

Lever dès 6h30 afin de prendre le petit déjeuner avant l'accueil à la salle de cours dès 8h. Finalement, je reviens déjà à un nombre d'heures de sommeil habituel. Une pensée pour mon frère Michel, dont c'est l'anniversaire aujourd'hui...


Contrairement aux formations que je donne habituellement, je ne suis pas le seul intervenant aujourd'hui. Il y a en effet quelques médecins qui font des présentations sur le virus Ebola, sa progression dans les pays limitrophes et les stratégies utilisées en Côte d'Ivoire pour le contrer. Il y a aussi des présentateurs de rapports de recherches qui ont été effectuées auprès de citoyens pour évaluer leurs connaissances sur la maladie et les actions à entreprendre si on reconnaît les symptômes.

Il me semble qu'il manque encore d'information dans une large proportion d'Ivoiriens. Tout le monde sait que le virus Ebola existe, mais beaucoup de croyances sur sa provenance persistent. Bref, il y a encore de l'éducation à faire et c'est sans doute la raison si l'un des groupes ciblés par les projets de campagnes que nous allons réaliser cette semaine est constitué des jeunes qui fréquentent l'école. Certains peuvent devenir des relayeurs d'informations auprès de leurs parents qui sont souvent peu éduqués, voire même analphabètes.

Je présente un cas classique que j'avais préparé pour une formation en Guadeloupe pour expliquer comment on construit un plan marketing. C'est un projet développé pour Le Moule, une petite municipalité d'environ 32000 habitants, où on devait réduire la prévalence pour les ITSS et le HIV, particulièrement auprès des jeunes de 15 à 24 ans. Comme je passe le dernier avant l'heure du lunch et qu'il y a 30 minutes de retard, je dois déployer beaucoup d'énergie d'énergie pour capter leur attention, après plus de trois heures de présentation.

Vers 16h30, le directeur de l'Institut national de Santé publique, Professeur Dinard Kouassi, que je rencontre pour une troisième fois depuis 2012, arrive accompagné du directeur du service de la santé de la région d'Aboisso pour ouvrir officiellement l'atelier. On est très «cérémonieux» dans ces pays africains que je visite...

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