Jour 6 - Grande finale!

Un samedi matin, alors que la ville est au repos au lendemain de cette fête, j'arrive dans un institut plutôt désert, en comparaison de ce que j'ai pu observer de lundi à jeudi... ce n'est qu'une illusion. Aussitôt que je pénètre dans la salle de cours, toutes les équipes sont déjà à l'œuvre pour peaufiner leur présentation.


Il est 8 h 40. J'annonce que les présentations commencent à 9 h, mais on continue de s'affairer. Je rappelle qu'on ne pourra pas commencer tant que les cinq équipes ne m'auront pas remis leur présentation avant cette heure par courriel.

Il est 8 h 50, toujours pas de courriel. Une première présentation me parvient enfin à 9 h 08, le groupe 5. Le groupe 2 me transfère ensuite son travail par clé USB. Suivent le groupe 4 à 9 h 17, le groupe 3 à 9 h 33 et le groupe 1, finalement, à 9 h 38. Vous comprenez que nous avons commencé les présentations, après un mot de ma part sur la philanthropie, vers 10 h. On roule alors au rythme d'une présentation aux trente minutes, avec une pause d'une quinzaine de minutes après la première présentation, parce que le thé était servi à 10 h 30.


Laissons tomber ces technicalités et revenons aux présentations. Les participants ont très bien travaillé. Le directeur est impressionné. Mamadou Doumbia Junior se joint aussi à nous pendant la première présentation. Vers 13 h, je passe dans le bureau du directeur pour signer les attestations temporaires, celles de l'Université Senghor n'étant pas encore arrivée d'Alexandrie. Puis je reçois les éloges, tout à tour, des ses adjoints avant de retourner en salle de cours pour remettre les attestations et conclure avec moult remerciements.


De très beaux moments. Je salue chaque participant, serrant la main et embrassant les femmes, joue contre joue trois fois, mais j'apprends aussi une autre tradition : les hommes aussi s'embrassent, mais avec la tête, trois fois! Gauche, droite, gauche, à la hauteur du front, en penchant légèrement la tête vers l'avant. Vraiment sympa! Puis c'est la traditionnelle photo de groupe, ma dixième depuis 2005. Cinq fois à Alexandrie, deux fois à Ouagadougou, une fois à Bamako, une fois à Cayenne puis ici. Quoique nous avions aussi fait une photo à Dubaï, même si ce n'était qu'un MasterClass, et non une semaine entière de formation.





Je lave mes mains.net!
Puis on passe à table pour le dernier repas. Tous semblent heureux de leur expérience. On discute à nouveau d'un retour ce printemps. On me souhaite bon voyage et je quitte finalement les lieux en compagnie de Kevin Yohou et de Serge Dali qui s'assureront que mes derniers instants à Abidjan seront agréables. 


On file à l'hôtel, puis on se rend dans différents endroits pour acheter quelques souvenirs, dont un chandail de l'équipe de foot (ou de soccer si vous préférez) des Éléphants de Côte d'Ivoire pour le filleul d'Andréanne, dont c'était l'anniversaire la semaine dernière. Je m'abstiens malheureusement de prendre un chandail identifié au monstre sacré Didier Drogba, parce que les lettres et les chiffres semblent vouloir décoller au premier lavage. 


Le pauvre Ibrahim a l'air bien déprimé par les négos.
On continue nos achats dans un autre quartier pour enfin revenir à l'hôtel. J'écris ces dernières lignes avant d'aller faire mes bagages et me diriger vers l'aéroport, premier vol à 2 h du matin vers Casablanca, arrivée à 6 h 30, puis vol suivant pour Montréal en fin d'après-midi. Beaucoup d'attente en vue. Pour le sommeil, on en reparlera!

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